La première décision de chaque nouveau pape est le choix de son nom de règne.
J’ai des préférences et des réflexions pour les noms des futurs papes. Mais mes préférences et réflexions ont évidemment nettement moins d’intérêt que les motivations des papes qui sont plus spirituelles que mes réflexions.
Une possibilité de choix intéressante est d’avoir un prénom pour la première fois, comme l’avait fait le pape actuel en choisissant François. Ca donne une dimension papale à de nouveaux prénoms.
Une autre possibilité intéressante est de choisir un prénom à fort numéro. Si par exemple le prochain pape s’appelait Jean, ce serait donc Jean XXIV. Le nom de règne donne alors une forte dimension historique. Parce qu’à chaque fois qu’on parlerait de Jean XXIV, ça diffuserait subliminalement le fait qu’il y a eu 23 papes Jean avant. Dans les papes précédents à fort numéro, outre Jean XXIII (le record), il y a Benoît XVI (pape de 2005 à 2013), Pie XII (1939-1958), Léon XIII (1878-1903), Grégoire XVI (1831-1846), Clément XIV (1769-1774), Innocent XIII (1721-1724).
Encore une autre possibilité est de remettre au goût du jour un prénom inutilisé depuis longtemps. Comme pour les papes à fort numéro, ça remet aussi le pape dans la dimension historique. A une différence majeure : l’effet ne jouera pas sur tout le règne, mais seulement dans la période de début de pontificat. Au bout d’un certain temps, tout le monde aura oublié les dates du précédent avec le même prénom. On peut penser par exemple à Théodore II (pape en 897), Fabien (236-250), Corneille (251-253), Denys (259-268), Marc (en 336).
Pour les écoliers, le mieux sera un prénom en série. C’est-à-dire que les prochains papes soient François II, François III, François IV,….. C’est plus facile à retenir. Comme par exemple, pour les rois français, la série des Louis : Louis XIII (roi de 1610 à 1643), Louis XIV (1643-1715), Louis XV (1715-1774), Louis XVI (1774-1792), Louis XVII, Louis XVIII (1814-1824).