Cette semaine, la télévision diffusait pour la première fois « Top Gun : Maverick », film sorti en 2022, suite du « Top Gun » qui avait été un grand succès en 1986.
Dès le début, « Top Gun : Maverick » se met dans la continuité musicale de « Top Gun », évitant une modernisation ou une rupture. Dans la continuité aussi visuelle, notamment avec la reprise des codes visuels (lunettes, avions, voitures, moto). Certaines scènes sont aussi des références, des clins d’œil à la version de 1986.
On peut toujours craindre, avec la réalisation d’une suite, que les épisodes suivants ne soient que des pâles copies moins bonnes. Ce n’est pas le cas ici. « Top Gun » avait été un très bon film, la suite est encore meilleure. Les images aériennes étaient spectaculaires dans le film de 1986 ; elles le sont encore plus, nettement plus, dans le dernier film. Enfin, « Top Gun : Maverick » a eu la bonne idée de baisser le taux de gaminerie et de testostérone dans cette dernière version ; de plus, l’acteur principal, Tom Cruise, s’est bonifié en 35 ans, et a perdu sa tête et son comportement de jeune crétin.
Un bon spectacle donc. Une histoire d’hommes, de combattants, de patriotes, loin d’autres productions audiovisuelles woke.