J’ai lu le livre de Pascal Bruckner « Un racisme imaginaire », sous-titré « Islamophobie et culpabilité », publié en 2017.
Pascal Bruckner dénonce le concept d’islamophobie, destiné à disqualifier et intimider toute personne critique envers l’islam. Intimidation qui fonctionne principalement à cause de la haine de soi que se porte l’Occident, et qu’exploite l’islam : « Contre qui nous battons-nous ? D’abord contre nous-mêmes, nos scrupules, nos doutes dévorants. L’on doit moins redouter la virulence des fous de Dieu que la virulence de la haine que nous nous portons et qui commande de nous soumettre. A l’évidence un continent qui ne s’aime pas ne peut être aimé des autres et se prépare moralement à la disparition. Il peut être colonisé parce qu’il est devenu mentalement colonisable ».
L’intérêt du livre est néanmoins malheureusement un peu gâché par une trop grande soumission de l’auteur au politiquement correct.