Le 4 novembre 2018 était organisé le référendum sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, et la participation au scrutin atteignit 81,01%. La question posée était : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? ». L’indépendance a été rejetée par 56,67% des suffrages exprimés.
Dans 2 des 3 provinces, le vote en faveur de l’indépendance a été massif ; il a recueilli 82,18% des voix dans la province des Iles, et 75,83% des voix dans la province Nord.
Dans la province Sud, où sont concentrés près des deux tiers des électeurs inscrits (64,7%), et qui comprend Nouméa, le vote a au contraire été massif en faveur de la France (74,12%) ; dans la ville de Nouméa, le refus de l’indépendance a recueilli 80,51% des voix.
Un référendum avait déjà été organisé le 13 septembre 1987. La question posée était : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à l’indépendance ou demeure au sein de la république française ? ». Le référendum avait été boycotté par les indépendantistes. Les Calédoniens avaient voté à 98,3% pour la France. Pour ceux qui contesteraient ce résultat pour cause de boycott, il faut rappeler que la participation avait été de 59,1%, et que le nombre de bulletins blancs et nuls s’élevait à 2,13% ; ce qui donnait donc une confortable victoire aux partisans de la France.
Deux référendums seront probablement encore organisés à la demande des indépendantistes : un en 2020 et un en 2022.